J'ai toujours sur mon bureau le livre que j'ai eu l'année dernière des chansons de Serge Lama. En écrivant ce billet, je pense aux Muses, aux poètes (il ne faut les vivre, il faut le rencontrer au coin d'un livre. Aucune brume épaisse à jamais te protège de leurs serres d'oiseaux...)
Je suis devant LCI. Je me dis qu'une nouvelle fois, j'ai mis mon foie à rude épreuve. Deux bières de Noel (ça fait une pinte) et une bouteille de rouge à deux. Aujourd'hui j'ai fait 30 km à pied, qui se terminait sous se soleil couchant. Mais...Mais voilà. Je lis le dernier Patrick Bauwen, et j'ai l'impression de ressembler à son héros Christian Novak. Sauf que je ne prends pas d'opium. Le reste oui. Je n'ai pas peur du monde. Mais je reste loin.
Je n'ai pas le sentiment que la fin de 2020 sera le coucher de soleil de ce billet. Je pense à ce blog assez formidable que j'aime lire. Personne h umaine, qui ne cherche pas à changer le monde.
Je pense évidemment à mon ami Nicolas qui fête l'anniversaire de son blog. Le mien est plus vieux, Mais Nicolas est de ces vieux blogueurs époque Guy Birenbaum. Qui comprendra tout ce que je vis : il en a écrit un livre. Extraordinaire ce livre. J'aime vraiment Guy Birenbaum, qui est une sorte de modèle, et pour la génération de gens qui se sont lancés sans arrières pensées dans les blogs, un modèle. Une personne humaine. Vraiment humaine.
Le net m'a permis des rencontres fabuleuses. Arion Mumuse Eurydice Pallas. Puis après Jegoun et la bande. Le net est formidable. Je ferai gaffe avec mes enfants, mais pour moi c'est une ouverture. J'arrive à mettre loin ceux que je n'aime pas. Je reviens aux fondamentaux. Guy Birenbaum et Nicolas m'ont aidé. D'autres aussi.
D'habitude j'écris un billet en fin d'année sur les billets qui ont marché. Ce soir je n'ai pas envie de me contempler la truite. Juste d'écrire. Et de dire merci à des gens que j'aime.