« Ça peut paraitre peu, mais c’est la plus forte hausse de ces dix dernières années » a osé déclarer la Ministre du Travail Elizabeth Borne.
« La précieuse » du Président des riches n’a sans doute jamais eu à vivre avec le salaire minimum. La suffisance du gouvernement le mépris du Président de la République déclarant que les minimas sociaux coûtent « un pognon de dingue » à l’Etat, sont obscènes.
Ils témoignent d’un décalage ahurissant avec la réalité du pays.
Au lieu de diriger la France comme on administrerait une banque, l’Elysée serait bien inspiré de repenser un système de protection sociale efficace, ainsi qu’une politique de l’emploi à même de combattre l’exclusion sociale qui concerne désormais près d’un français sur six.
Cathy Dos Santos
Editorialiste de l’Huma