Cigarettes After Sex so far 2017-2019

Publié le 27 décembre 2020 par Heepro Music @heepro

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Comme son nom l’indique, doublement puisqu’il s’agit d’un album éponyme, l’ambiance se veut mille fois nocturne, sombre, noire même, et évidemment résolument langoureuse mais jamais lascive.

Ce groupe fut d’abord le projet de son créateur Greg Gonzalez, originaire de El Paso au Texas, où les premières chansons qui intégreront son premier opus I ont vu le jour entre 2008 et 2012, année de sortie de cet EP. Si ensuite il faut attendre 2015 pour que le groupe revienne (avec le single « Affection »), ce sont les quatre singles suivants (ils sont publiés à partir de 2016) qui viennent annoncer qu’un LP devrait paraître.

Début juin 2017, Cigarettes After Sex arrive enfin et permet à des amateurs à chaque fois plus nombreux de tomber sous le charme de la musique rock et sensuelle du groupe, désormais basé à Brooklyn, le tout envoûté par la voix androgyne de Gonzalez. Un nom revient comme référence de lui : le groupe Cocteau Twins. D’autres noms reviennent également (Mazzy Star et sa chanteuse culte Hope Sandoval).

Si certains diront qu’il n’y a rien de nouveau ici, on ne pourra pas dire que Cigarettes After Sex ne fait pas les choses avec personnalité, grâce à une musique touchant littéralement autant l’esprit que le cœur. Car l’amour, avec tous ses clichés, est sans doute le meilleur réconfort qui soit.

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Voici le groupe que j’ai le plus écouté en 2019… avant même la sortie de leur second album. Oui, j’avais ressorti leur album de 2017 au mois de juin et – telle une flèche reçue en plein cœur – l’impact fut immédiat sur moi. Oui, une séparation n’est jamais facile, et une bande-son pour accompagner un tel moment semblait s’imposer avec un tel naturel.

Parce qu’il n’y a jamais de hasard, l’annonce de Cry est venue comme un oiseau de bon ou mauvais augure – le caractère positif ou négatif ne sera connu que dans plusieurs semaines ou mois ou années…

Et les neuf nouvelles chansons alors ? Premier constat : si aucune ne s’élève à la hauteur des quatre premières chansons du premier album éponyme, l’ensemble de l’œuvre me paraît bien plus homogène et confère à l’album une qualité qui dépasserait celle du précédent disque. Dépasserait, car je en sais pas encore quand je me lasserai du début de Cigarettes After Sex, que j’écoute encore avec une (trop) grande régularité.

Mes moments préférés sont « Kiss it off me », « You’re the only good thing in my life », « Cry » et « Falling in love ». Encore un joli programme – entre nostalgie, dépression et lueur nocturne…

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(in Heepro Music, le 27/12/2020)

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