Au moment où les camerounais, du moins ceux qui sont imprégnés de l’histoire de leur pays avec la République française, jubilent la fin des accords secrets qui lient la Mère Patrie, et ses colonies d’Afrique noire, voilà qu’un texte dit ‘’Accord de Défense nouvel génération France-Cameroun’’, refait surface et vient refroidir l’enthousiasme chauvin de ces derniers, qui semble-t-il sont allés très vite en besogne.
Malgré l’embellie apparente de cet Accord, manifestement, la France n’est pas prête à lâcher du lest. Trivialement dit ‘’la France a remis au Cameroun sa chèvre, mais continue de retenir la corde’’.
En fait, la France avait signé avec le Cameroun un accord de défense « nouvelle génération » le 21 mai 2009, lors d’une cérémonie à Yaoundé en présence du Premier ministre François Fillon. Cet accord de défense dite de « nouvelle génération » met ainsi fin aux précédents accords de 1974. La loi n° 2011-423 du 20 avril 201 prise par le parlement français quant à lui, autorise l’approbation de cet Accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République du Cameroun, instituant un partenariat de défense et textes afférents… la particularité de ce nouvel Accord, est que contrairement aux textes jusqu’ici en vigueur, dont une partie était restée secrète, « celui-ci ne parle plus d’une protection militaire de la France si le Cameroun est agressé par un tiers », avait détaillé un diplomate.
À l’époque des faits, le secrétaire d’Etat à la Coopération, Alain Joyandet s’en félicitait en affirmant ce qui suit : « On essaie de sortir d’une relation paternaliste pour entrer dans un partenariat stratégique. » Mais en réalité la quasi-totalité du peuple camerounais, souhaite de tout son vœux la suppression pure et simple des accords coloniaux et postcoloniaux qui lient leur pays à la France, d’autant plus que ces Accord n’ont jusqu’ici contribués qu’a asservir le peuple africain en général. Il n’est plus question aujourd’hui de faire de temps en temps quelques concessions à dose homéopathique. Nous sommes définitivement entrés dans l’ère du partenariat gagnant-gagnant.