The Midnight sky (Ciné)

Publié le 27 décembre 2020 par Bigreblog

Bonjour mes petits cinéphiles!

Le 23 décembre dernier, Netflix nous a fait un cadeau en forme de film post-apocalyptique de et avec un certain George. J’étais passée à côté de l’annonce, mais un trailer plus tard, me voici plantée devant.

C’est du lourd, même si ce n’est pas sans défaut, et je parle sans spoiler de The Midnight Sky!

Synopsis

A la suite d’un cataclysme décimant la planète Terre, Augustine Lofthouse, grand scientifique retranché dans une base arctique, décide de tout faire pour prévenir les membres d’équipage d’une mission spatiale qui n’ont aucune idée de ce qui s’est passé au sol…

Du Sunshine en substance

J’aime énormément la science-fiction, ça, ça n’est pas une information nouvelle par ici. J’aime aussi énormément la science-fiction post-apocalyptique, là non plus, aucune surprise. Et, si on doit creuser encore un peu, j’aime encore plus le post-apocalyptique qui se passe dans l’espace.

Je prends à témoin la blogosphère, Sunshine, du génialissime Danny Boyle, est probablement mon film du (sous-)genre préféré. Il s’agit là plus d’un thriller psychologique creusant l’aspect humain d’une mission de sauvetage, et c’est justement ça que j’adore. Dans Sunshine, on vit au même rythme que les membres d’équipage de l’Icarus, on ressent les mêmes angoisses, les mêmes émotions, jusqu’à la fin du film et la ‘délivrance’.

Dans Midnight Sky, c’est le même principe. On suit les personnages dans leur construction psychologique, pour mieux comprendre leurs motivations et leur état d’esprit. Il s’agit là encore plutôt d’un thriller psychologique (en moins intense que Sunshine, malheureusement) qui laisse de côté, finalement, le fameux cataclysme et surtout, ses causes.

On sait de George Clooney qu’il est très engagé pour le climat, donc on pourrait faire des hypothèses, mais rien n’est vraiment explicité de ce côté-là, ce que j’ai trouvé dommage.

J’ai aussi un peu été déçue par une construction elliptique et parfois un peu chaotique de l’histoire, même si ce n’est pas dramatique, cela coupe quand même l’intrigue, et tous les cinéphiles savent que couper net une ambiance n’est pas forcément une bonne idée…

Britain is invading…again

Allez, parlons casting.

George Clooney, aux manettes donc, fait un travail époustouflant dans les chaussures d’Augustine, un rôle pour lequel il a dû perdre pas mal de poids.

Sur l’Aether, le fameux vaisseau en mission, on retrouve la merveilleuse Felicity Jones (juste parfaite, comme toujours) et l’excellent David Oyelowo (que j’apprécie de plus en plus), épaulés par Kyle Chandler; Tiffany Boone et Demiàn Bichir, tous très bons.

Quant aux rôles secondaires (mais eux aussi excellents), on ne peut que constater une invasion britannique, puisqu’après Felicity et David, on ajoute la toujours juste Sophie Rundle au cast. Ainsi que, plaisir personnel intense, le très agréable Ethan Peck (mon Spock d’amour).

En gros, que du lourd.

En résumé, The Midnight Sky est un film intéressant, de SF intéressante, qui demanderait d’être creusé, comme souvent quant il s’agit d’adapter un roman.

Note: 7,75/10 (scénario: 7/10 jeu: 9/10BO: 7/10SF: 8/10)