Alors que les affiches de Mandibules continuent d'alpaguer le chaland dans les couloirs du métro, le nouveau film de Quentin Dupieux restera encore invisible pour un moment, s'ajoutant à la liste des films fantômes de l'année 2020 (Carax, Verhoeven, Moretti, Dumont, Weerasethakul....), et des confrontations au sommet qui auraient pu en découler.
Cela dit, l'année n'a pas été sans présence dupieusienne, puisque durant l'été, les éminences gouvernementales nous annonçaient un avenir radieux :
"La relance sera verte"... cela me dit quelque chose... Bon sang, mais c'est bien sûr, cela ne peut être qu' une variante de :
"La partie sera bleue !", avertissement liminaire au match de "cricket-calcul mental" de Steak (Quentin Dupieux 2007).
Est-ce qu'en treize ans, c'est le monde qui s'est dupieuïsé ou le cinéma de Dupieux qui a paru de plus en plus en accord avec notre monde qui ne tourne plus rond ? Vaste débat...