s o m m e t o u t e g r a n d é p a r p i l l e m e n t
(publié dans « La correction » - éd. Le dernier télégramme)
Deux personnages dialoguant à propos de métaphysique jouent avec les mots, « mais si le coup est bon ce n’est jamais stérile ».
« Monde » et « cosmos » renvoient « à la figure d’un ordre que nous ne voyons nulle part », « à l’idée d’un créateur ». Tandis que « nature » ne renvoie « pas à la forme, mais à la formation ». Et « planète en grec voulait dire vagabond ».
La naissance d’homo sapiens génère une situation correspondant à la formule « seuls au milieu de tout ça » ; pour y résister, on invente les « divinités morales créatrices de tout » ; c’est ainsi qu’homo sapiens, qui était au milieu de tout, devient un être au centre.
Nous vivons donc dans un « monde sans maître (…) dont l’anarchie ne peut être affirmée que par un sujet qui accepte et affirme sa propre anarchie, sa liberté métaphysique ».