Interminables négociations. 2020 fut l'année Brexit. Qu'en dire ?
Probablement que personne n'y comprenait rien. Donc, tout le monde a laissé faire les négociateurs. Cela pouvait mal tourner, mais cela ne servait à rien de chercher à comprendre quelque-chose, car tout allait changer le lendemain. La technique utilisée était celle de la négociation conflictuelle : dans ces conditions, celui qui gagne est celui qui parvient à faire croire qu'il va tout faire péter. (Conclusions d'un prix Nobel d'économie !) A ce jeu, Boris Johnson est excellent.
Du coup, ce processus fut anti démocratique. Le peuple, quel qu'il soit, n'a aucune idée de la sauce à laquelle il va être mangée. Nous ne pouvons que nous en remettre à la bonne foi des négociateurs.
Tout de même, il valait mieux un accord que pas d'accord ? Malheureusement, il est aussi dit "qu'il ne faut jamais gaspiller les crises". C'est dans les crises que l'on fait passer les changements que l'on juge nécessaires. Dans ces moments, il n'y a plus de résistance. Elle se manifeste, a posteriori, seulement, sous la forme de révoltes.
Mais, étudier le changement, c'est aussi croire au miracle !