Depuis qu’il a perdu un œil lors d’une battue au sanglier dans les Ardennes, Thomas C. ne voit plus les couleurs de son unique œil valide. Il promène son globe oculaire autour de son crâne comme une loupe d’horloger et inspecte son environnement en dégradés de gris.
Ne distinguant plus les nuances de son drapeau national, il s’est déclaré apatride et va par le monde vendre ses services de chasseur de sanglier au plus offrant. Aux dernières nouvelles il se trouverait en Sibérie ou à défaut de phacochères il s’adapterait bien à la monotonie blanche de la toundra.