Deux ans après le magnifique et lunaire A Humdrum Star, revoici GoGo Penguin avec un album éponyme particulièrement lumineux, leur troisième sur Blue Note.
Le trio anglais développe une nouvelle fois son univers autour du piano magique, mais aussi parfois endiablé de Chris Illingworth, la basse de Nick Blacka et la batterie de Rob Turner venant créer un ensemble plein d’émotions une fois passée une première écoute faussement naïve.
Naïve ?! Pardon pour ce terme, car c’est bien de moi qu’il s’agit et non de la musique du groupe, loin de là. Pour preuve, après le liminaire « # », un « Atomised » particulièrement grandiloquent vient m’éblouir de toute sa vivacité d’abord, avant de se promener dans un tempo si chaleureux… et clôt soudainement.
Tout l’album est ainsi magnifique, et le final « Don’t go » nous donne envie de leur dire de rester avec nous encore un peu, en cette fin d’année musicale 2020 si belle malgré tout (oui, tout). GoGo Penguin est l’un de mes références absolues dans le jazz du 3ème millénaire, et ce n’est pas avec cet éponyme polaire que je vais les délaisser de si tôt.
(in Heepro Music, le 24/12/2020)
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