Se dissolvent à l'escale
Dans la nuit nouvelle
Qui recompose le monde
Mon pays porte le nom douloureux de mon amour
Ma ville est celle qui se donne
Aux parfums inégaux
Aux filles de même famille
Feux rouges feux verts
Ici partout ailleurs
Et des visages de fausse promesse
Parfois un corps d'allégresse
Détendu
Comme un noyé qui remonte les étages de la mer
Une pierre une borne un amer
Une pagée de plus le long de la route
Était-ce à Montréal à Paris à Amsterdam
À Copenhague à Florence peut-être
Que de mensonges derrière nous
Comme des globules inséparables
Le lever du jour la femelle le printemps
Que vienne la pluie sur mon espoir
Pour que les mains tendues au-dessus de la vague
Se rejoignent enfin
Dans le silence qui suit la parole
Jean-Guy Pilon
Un lien intéressant : la revue M@ppemonde