Dans un temps et un lieu indéterminé, des hommes quittent un camp pour se rendre dans les plaines du Nord-Est. Garri mène les quatre autres : Jamarr, Emmett, le plus jeune et Saul, le muet qui écrit des poèmes. Ils souhaitent construire là-bas une vie nouvelle, pensant trouver un eldorado, différent des pays isolés qu'ils traversent. La montagne se dresse entre eux et les plaines, mais rien ne les arrête dans la poursuite de leur rêve.
Paradoxalement, le roman semble très statique, ils ont beau avancer, escalader des montagnes, rêver de cet ailleurs, de ces plaines inaccessibles, l'important se joue maintenant, dans leur rapport, dans leurs rencontres, dans l'entraide, l'humanité qui se dégage de ces hommes.
Je n'ai pas été emportée, j'ai trop pensé en arrière plan à Steinbeck, Giono, Faulkner, je ne suis pas parvenue à entendre la voix propre de l'auteur.