la fRance n’est pas raciste, acte 222, scène 2327, sur #SudRadio 🤮

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Deux ans après, rien n’a donc changé… Désespérant.

^{Jusqu’à quand une femme noire peut à ce point culminant de haine inextinguible résister aux tombereaux d’injures racistes, sexistes, aux menaces en tous genres, jusqu’aux plus immondes et intolérables ? Voilà qui force mon respect, sur ce point là du moins. Car j’ai mes divergences, et ma distance critique. On peut penser ce que l’on veut de Rokhaya Diallo, et le Printemps Républicain, toujours à la remorque de la fachosphère en la matière, ne s’en n’est jamais privé.}

Mais en arriver à ce point là d’ordures racistes, balancées sur Sud Radio, cette turbine à vomi et clone radiophonique de CNews, sans que cela ne suscite le moindre commentaire de réprobation totale et sans condition, voilà qui m’est profondément insupportable

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Pire encore, comme si c’était possible, que cette diatribe raciste d’une auditrice : entendre de la part de l’une des personnes présentes sur le plateau que l’exemple de Rockaya Diallo serait la preuve, indiscutable visiblement, que la fRance n’est pas raciste car on lui a donné la chance – que dis-je, le privilège ! – de pouvoir étudier et de faire carrière en France, mais quelle logorrhée malodorante ! Quel désastre de la pensée critique ! Quelle absence de conscience, comme de pensée, et de culture antiraciste ! Tout ce que dénoncent à juste titre les décoloniaux ( pris en ce moment en ligne de mire comme des cibles par ceux pour qui indigéniste est une insulte), comme précisément cet esprit de supériorité et de domination coloniale, de paternalisme si grossier, justement. Et je me souviens alors d’une exposition vue au Musée du Quai Branly, il y a quelques années, qui m’a donné à voir, à penser et à lire tout ce que notre pays devait à ses anciennes colonies, sans lesquelles il ne serait aujourd’hui pas grande chose… Comme ces gens auraient eu grand bénéfice à en explorer les fondements, et à déconstruire leurs préjugés grossiers, au lieu d’asséner leurs vérités uniques et universelles, qui s’appuient sur la fable si risible du roman national...