les notes pianotent ingénues
sur les espaces érogènes
à la naissance d’une palpitation
au cœur sans cible
toc en tocade
ivresse insondable
aux vertiges inhalés
aux prestiges exténués
et toujours l’amour traine
à portée d’abandon
nudité de l’habité
plus rutilante que l’apparat
et la solitude se blottit à l’âtre
carambolage idolâtre
spiralant les décoctions
des galaxies de la source