Il a quitté la ville comme on devient adulte, sans même s’en rendre compte. Quand il s’est retourné, un blizzard séculaire s’était levé et avait effacé les lumières rassurantes de son passé. « Alors bon, voilà autre chose ! » Devant lui se dressait une forêt luxuriante qui agitait ses cheveux dans le ciel. Ignorant par quel sentier la rejoindre, il décida de couper à travers champs : affronter les taureaux caractériels lui paraissait plus souhaitable que suivre les pistes tranquilles longeant l’orée des bois.