Il vous arrive peut-être de sortir frustré d’un échange. Vous refaites le « match » dans votre tête sur le mode « j’aurais dû lui répondre ça …, j’aurais pu prendre tel exemple… » mais votre sens de l’à-propos vous a fait défaut dans le feu de l’action. Vous regrettez de ne pas avoir pu faire valoir vos arguments. Heureusement, cette agilité intellectuelle se travaille !
Dans son ouvrage « Osez prendre la parole en public », Géraldine Lemoine explique que « le sens de l’à-propos est fondé sur notre capacité à improviser et fait donc appel à notre créativité. Nous sommes tous créatifs, mais en même temps, nous perdons l’habitude d’exercer si compétence si riche après l’enfance. » Elle nous propose de « déverrouiller » notre sens de l’à-propos à l’aide d’un exercice à la fois amusant et stimulant.
Il nécessite du papier, un stylo et 5 à 10 minutes de votre temps. Voici la consigne :
« Découpez des bouts de papier et écrivez un mot de la piste ci-dessous sur chaque bout de papier. Faites autant de papiers que de mots. Placez-les devant vous et tirez-en un au hasard imaginez une définition pour celui-ci (verbe, nom commun, animal, plante,…).
Les mots à définir : Tribouger ; Agrilage ; Banure ; Varotais ; Comiprendre ; Youdre ; Flibule ; Milano ; Zerifon ; Gratir ; Paralime ; Collomer ; Abafuir ; Remplinion ; Avirole ; Pougarde ; Polaintre ; Plimoutre. »
Cette réunion de banures vous a donné mal à la tête ? Un Zerifon avec un grand verre d’eau et il n’y paraîtra plus !