La soupe aux choux
1981
Réalisé par Jean Girault, avec Louis de Funès, Jean Carmet et Jacques Villeret
Didier Ratinier dit le Glaude et Francis Chérasse dit le Bombé sont voisins dans la petite bourgade du Bourbonnais. Leurs journées, ils les passent à travailler dans leur petit jardin mais la majorité du temps à consommer du pinard (5-6 litres par jours) et/ou après une énième réconciliation du pastis.
Un jour, après une longue journée arrosée, il décide de s’adonner à un concours assez spéciale : Une sorte de lâché de pets. Il s’avère que ce jeu à priori d’une débilité primaire se révèle être un appel à destination de l’au-delà…
C’est ainsi que cette même nuit, un extra terrestre s’en vient à la rencontre des deux voisins, s’éprends de la soupe du Glaude et s’en suit alors une suite d’évènements qui précipitera le départ des deux amis, d’autant que la modernité et la ville finiront par rattraper le petit village de campagnards.
Il s’agit probablement d’un des meilleurs films de Louis de Funès. Rires, rires et encore du rire sont au menu. Mais au-delà de la comédie loufoque se cache les premières craintes du petit village sympathique face à la méchante ville : C’est l’expansion économique !
Jacques Villeret, aujourd’hui disparu étonne dans le rôle de l’Extra-terrestre et c’est à se demander s’il a réellement fait partie de ce terre, surtout lorsqu’on sait à quel point il a toujours été solitaire et dans son monde à lui. Quand à Jean Carmet, son personnage sobre et efficace permet à celui de Funès d’avoir la place qui lui revient. On regrettera peut-être l’histoire d’amour et le retour qui en découlera. On n’arrive pas à cerner quel était l’objectif du réalisateur.
Au moment de fêter les 25 ans de la disparition de Louis de Funès, le cinéma du Parc n’aurait pas pu faire un meilleur choix dans sa sélection des films.
La soupe aux choux, il faut l’avoir vu 50 fois. Et même lorsqu’on l’a fait, à la 51e fois, on nese prive jamais de rire aux différents gags du duo pétant…
Extrait Vidéo