« Nous avons un genre de militant qui, quand il voit 10 000 frs, il est prêt à fuir… » Ainsi s’exprimait Mt Lavoisier Tsapy, cadre du SDF (Social Democratic Front), au cours d’un débat sur la chaîne de télévision STV, pour expliquer le départ de Célestin Djamen de ce parti.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’histoire est en train de se répéter. Comme on le sait, Célestin Djamen, désormais ex-militant de MRC s’en va après de bons et loyaux service dans la formation politique qu’il a rejoint venant du SDF.
Manifestement, il était en rupture idéologique avec le MRC depuis le boycott des élections locales du 09 février 2020. Mais en réalité, après tant d’année de militantisme, dans le dénuement, il n’a pas digéré cette incurie, qui lui a enlevé toute chance de goûter enfin aux délice d’une vie dorée, lui qui selon la promesse du parti était la tête de liste pour les législatives dans le Wouri, c’est-à-dire presque sûr d’être élu.
Depuis sa démission, quelques internautes se donnent le plaisir de partager une vidéo extrait d’un débat télévisé, sur la chaîne de télévision STV, où l’ancien conseiller municipal de Wouri, se fait laminer sans aucun ménagement par Mt Lavoisier Tsapy. « Si Djamen est parti c’est des problèmes d’argent. En 2013, lui, il cherche à aller à l’ADD de Garga Haman Hadji, parce qu’il n’a pas l’argent pour payer la caution des municipales, 50 000 FCFA, Osih Joshua le récupère, et paye sa caution pour qu’il soit élu conseiller municipal SDF. ».
« Par la suite, renchérit le cadre du SDF, il a cherché à être 4ème Vice-Président National du SDF, au congrès de Bamenda. Il a préparé le dossier, mais il n’avait pas les moyens de payer la caution de candidature, et il n’a pas pu se présenter à ce poste-là. Il a cherché à être Président Régional du SDF, malheureusement là encore, il n’a pas eu les moyens de financer sa campagne et de battre l’honorable Jean Michel Nitcheu ».
Cet avocat qui dit milité dans le SDF depuis 1990, pense que la démission de Djamen du SDF est tout simplement motivé par l’opportunisme, car, « lui, tout comme le Ministre Momo ne militent pas par conviction », affirme-t-il sans autre forme de procès.