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Ça fait plus d'un an désormais que tout le monde se régale des exploits du grassouillet petit frère de Laure qui vise, rappelons-le quand même, le titre olympique à Tokyo sur 50m. Qu'a-t-on appris de nouveau ces derniers mois ?On a vu que sur une course en petit bassin, dans cette merveilleuse invention, dont tout le monde se fout, qu'est l'ISL, il était toujours capable d'atteindre un niveau exceptionnel, comme à l'époque où sa balance affichait 10kg de moins. Ce qu'on a vu aussi c'est que, quels que soient ses compléments alimentaires, ceux de Dressel semblent toujours plus efficaces. Quand il s'est fait humilié à l'Euro en 2019, il avait invoqué le manque de compétition après deux ou trois ans d'arrêt. Ceux qui connaissent la natation, le sport et qui n'aiment pas se raconter d'histoire, voyaient plutôt la vieillesse comme explication. Il ne faut pas se tromper de combat. En France sur 50m personne n'ira le chercher, mais lui était venu chercher 21″50, voire 21″40 et pourquoi pas 21″30. Champion olympique il ne sera plus sauf à ce que Morozov, Fratus, Proud et Dressel montent dans une voiture conduite par Romain Grosjean sur une charmante départementale du Lot-et-Garonne peuplée de platanes. La Russie a trouvé une autre solution. Ce handballeur raté, nageur surdoué, doté visiblement du même génie que sa soeur, serait même inspiré de bosser davantage son aller-retour afin d'aider son successeur de 21 ans à ramener un titre olympique en relais. Ça, Agnel ne l'a pas dit hier quand le documentaire sur les Prédateurs a remplacé la retransmission de France 4. Précision utile, ce n'était pas un documentaire sur Agnel et Boyon, ni sur Dressel et Manaudou. Le prédateur désormais s'appelle Maxime Grousset et il n'a pas terminé son repas.
Pendant ce temps-là, seul Agnel a nagé aussi vite que Grousset à l'âge de 21 ans sur 100m. Sur 50, personne.