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Journal d’un futur rentier (77)

Publié le 14 décembre 2020 par Chroom

Les préparatifs logisitiques de ma future activité accessoire indépendante sont terminés à 98%. Quant aux préalables administratifs, ils sont accomplis à 80%.

Je prends du temps de bien poser les bases avant de débuter, dans une optique anti Rat Race, de sorte à être le moins dérangé possible par la suite. L'idée est que la dizaine d'heures hebdo que consacrerai à cette occupation soit aussi agréable que possible, avec le moins de tracasseries annexes. Les lourdeurs du système professionnel constituent l'une des causes notables de mon désir de fuite. Je ne vais donc pas me faire retomber tout seul dans le même piège.

Mon but est d'arriver à un système bien pensé qui soit au final aussi simple que possible, tant pour moi, que pour mes futurs clients. J'essaie d'appliquer les concepts du lean management en éliminant :

  • le "Muda" : à savoir surtout les gaspillages et les pertes de temps, en ayant recours à des infrastructures simples et minimalistes.
  • le "Muri" : la surcharge de travail liée à des processus non adaptés, en simplifiant au maximum la gestion (via des procédés également minimalistes et informatisés).
  • le "Mura" : la variabilité, en particulier haussière, en me fixant un seuil maximal de clients (eh oui je fait tout le contraire des autres).

Si je devais constater en cours de route que ça ne va pas dans le bon sens, et donc que ça commence à sentir la Rat Race, je me donnerai alors une chance pour repenser une fois le système. En cas d'échec, alors cette fois je tirerai définitivement la prise avec le concept traditionnel du travail.

Si je me lance en effet sur cette voie c'est bien plus pour ma tête que pour mon portemonnaie, comme je l'ai déjà expliqué. Le but n'est donc pas de recréer autour de moi l'univers que je suis justement en train de fuir. J'ai bon espoir que ça fonctionnera, mais il ne faut jamais sous-estimer son adversaire. Je parle bien sûr du rat.

L'expérience que j'ai acquise avec ce blog depuis dix ans me fait dire que très souvent les revenus ne proviennent pas de là où on les attend. Si je n'étais pas passionné par le sujet de la bourse et de l'indépendance financière, j'aurais déjà tout stoppé depuis longtemps. Certes, j'ai vendu des e-books et j'ai des membres inscrits à mon portefeuille. Je génère également du trafic et donc des revenus publicitaires. Toutefois, ces entrées d'argent sont ridicules par rapport aux revenus passifs que je reçois de mes placements. Quand on voit le temps que réclame un blog, c'est vraiment du travail payé au lance-pierre.

Le plus drôle là-dedans c'est que les rentrées d'argent les plus importantes de ce site viennent des tests de personnalité gratuits, via la pub. Certaines pages sont mêmes plus lues que ma page d'accueil...

Cela veut dire deux choses :

  • Le public est plus intéressé à connaître les facettes de sa propre personnalité que de bien placer son argent... Je respecte ce point de vue, mais il ne faut dès lors pas s'étonner qu'il y ait autant de personnes qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts.
  • Un travail qui m'a réclamé quelques heures à l'époque génère encore aujourd'hui bien plus d'argent que tout le reste de mon site qui m'a réclamé dix ans de "travail". Je mets ce dernier terme entre guillements parce que comme je l'ai dit je ne considère ceci pas comme du travail.

Tout ceci est cohérent avec les conclusions de mon e-book. Le travail ne paie pas. Pour cette raison, dans ma future activité accessoire, je ne cherche pas à gagner de l'argent, mais juste à prendre du plaisir. Si ça paie, tant mieux, sinon tant pis. Et si je devais pas en retirer du plaisir, alors bye bye.

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