L’exécutif s’attaque à la liberté d’expression et la liberté de pensée
Vendredi 4 décembre, trois décrets élargissant le fichage des citoyens sont venus grossir en catimini la panoplie des textes sécuritaires qui se multiplient après le projet de loi sur la sécurité globale, et celui à venir sur le séparatisme.
Avant il s’agissait des individus suspectés de présenter un danger, maintenant on y ajoute l’entourage de ces personnes, mais aussi les victimes, le mode de vie, les déplacements, les relations, les éléments de faiblesse, etc…Pourtant il n’y a aucune justification à récupérer autant de détails à propos d’une victime.
La collecte des données, relative à la prétendue origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l’appartenance syndicale, à la santé, à la vie sexuelle ou orientation sexuelle, présente dans le décret du 20 février 2020, s’élargie sur la base d’un système susceptible d’être instrumentalisé à des fins politiques.
Un tel élargissement des champs de données collectées et du nombre de personnes concernées, c’est « BIG BROTHER » a déclaré Marie-Christiane Vergiat ex députée européenne.
Les juristes et les associations de défense des libertés, la défenseuse des droits, la ligue des droits de l’homme, la C.N.I.L. (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) se mobilisent contre ces textes attentatoires aux libertés et aux droits du citoyen.
Quand un pouvoir en arrive à ficher tout le monde, à mettre le peuple sous surveillance, cela s’appelle le totalitarisme.
Section PCF de Sète