On sait très bien ce qui s'est passé mais on a voulu l'oublier, volontairement. Car ça fait mal. Ca fait mal de revoir la gueule à Jacquet avec 18 ans de moins, ça fait mal de revoir le brushing de Kostadinov alors que celu i d'Emmanuel Petit était tellement plus apprêté avec la moustache en cadeau. Enfin ça fait mal de savoir qu'Houiller a pu faire prospérer son " Take it easy " durant encore presque trois décennies avant de rendre les armes. C'était ça France-Bulgarie, rien de plus. Une douzaine de garçonnets habillés en bleu dépucelés à l'hameçon par 11 mercenaires des Balkans morts de fin, la chute du rideau de fer n'a décidément pas fait que des heureux. Et puis une chanson pourrie de Joe Dassin qui n'était pas là-haut sur la colline. On se disait qu'on ne revivrait jamais ça.
Houiller tueD'abord on a vécu bien pire avec le miroir brisé de Tony Vairelles, la linguistique de Micoud et le survêtement d'Evra. Puis, l'Histoire a bagayé, mais pas à la façon de Christophe Josse, non. Elle nous ressert depuis 2006 que des Israel et des Bulgarie comme un dessert déjà vomi qu'il faudrait ingurgiter de nouveau. Seul le cuisinier change. Il y eut le Domenech show, le Requin Blanc puis Deschamps de ruine en 2014 qu'il finira par rebatir seul avec Kante.
Pendant ce temps-là le sélectionneur Houiller était serein .