Le secrétaire d’Etat à la Défense chargé des anciens combattants et des victimes de guerre, Koumpa Issa, a présidé, vendredi dernier, la cérémonie de remise des attestations aux participants.
Retraite. Le mot continue de faire peur aux travailleurs. Tant il traine avec lui une forte charge de préjugés négatifs. C’est pour déconstruire cette image de la retraite comme une punition que le secrétariat d’Etat à la Défense chargé des anciens combattants et des victimes de guerre (Sed-Cacvg) a organisé une série de formations à l’intention de son personnel. Thème en débat : « Comment préparer sa retraite ». Lancées le 16 novembre dernier, ces opérations de renforcement des capacités de 30 officiers ont pris fin le 11 décembre dernier, à Yaoundé, lors d’une cérémonie présidée par Koumpa Issa, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et des victimes de guerre.
Pour ce dernier, les travaux organisés visent, à terme, à « sortir les anciens combattants de la clochardisation [afin de] les voir passer du statut d’éternel assisté à celui de digne citoyen envié et respecté de tous ». Grâce à l’appui d’un partenaire, les participants ont été initiés au concept de préparation d’un projet de vie. Une sorte d’assurance tous risques qui permet de s’offrir une retraite paisible.
A côté des militaires, une trentaine de personnels civils ont également reçu une formation dans le cadre de ce séminaire. Cellelà était axée sur les techniques de rédaction des correspondances administratives et réglementaires. En 2019, le secrétariat d’Etat à la Défense chargé des anciens combattants et des victimes de guerre s’était consacré à la formation des formateurs dans les 10 régions. Mais cette année, un accent a été mis sur les services centraux, du fait, notamment, des restrictions liées au Covid-19