A Recipe for Seduction // De Eric Echelman et Armand Prisco. Avec Mario Lopez, Justene Alpert et Tessa Munro.
Alors que les productions originales s’enchaînent, il fallait bien que KFC se glisse dans les productions télévisuelles en mettant en scène sa mascotte : le colonel Sanders. Ce n’est pas la première fois qu’une chaîne de fast-food produit des séries originales. En 2014, Chipotle avait produit Farmed and Dangerous avec Ray Wise. Ce n’était pas brillant mais c’était une façon originale de mettre en scène les produits de la marque tout en racontant une histoire originale. A Recipe for Seduction fonctionne un peu de la même façon alors que le poulet du colonel Sanders est succulent et quoi de mieux que d’ajouter une romance pour un mini-film Lifetime. D’une certaine façon ce film n’a rien d’exceptionnel si ce n’est que Mario Lopez incarne le créateur de KFC. L’acteur incarne d’ailleurs assez bien cette personnalité iconique du monde des fast-food dans une aventure aussi parodique qu’elle en a l’air. En effet, A Recipe for Seduction appuie sur tous les poncifs du genre avec des dialogues qui en font des tonnes. C’est comme si le but était aussi de nous amuser avec cette aventure complètement barrée.
Le colonel Harland Sanders a une histoire d’amour torride avec une jeune héritière qui doit choisir entre son jeune chef avec un rêve de gloire de poulet frit et un prétendant riche trié sur le volet par sa mère.
Je dois avouer avoir beaucoup ri ne serait-ce que lorsque Mario Lopez entre dans l’histoire. Qui n’aurait pas envie de rire si le colonel Sanders, que l’on a tous vu dans différentes publicités vantant son poulet frit, était l’une des héros d’une histoire de romance. Il ne faut donc pas trop prendre A Recipe for Seduction au sérieux (même si le récit par moment donne l’impression du contraire). Sanders est un personnage amusant mais aussi attachant que l’on aurait presque envie de voir dans d’autres petites aventures comme celle-ci (et je ne serais pas surpris qu’une suite soit produite). A Recipe for Seduction en fait des tonnes, ne serait-ce que dans sa façon de représenter le colonel Sanders : les biceps qui sortent de la chemise, les cheveux poivre et sel qui donnent l’impression de survoler les cheveux de Mario Lopez ou encore le petit bouc. Une recette pour séduire certes mais une recette pour s’amuser surtout. On ne sait pas trop à quoi s’attendre avec cette courte aventure mais le chemin est assez simple et glisse comme sur une toile cirée. En tout cas, Mario Lopez ajoute une corde à son arc de personnalités cultes.
Note : 6/10. En bref, un mini-film qui a de quoi devenir culte.