Quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme, pour Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert. Voilà les peines requises par le ministère public.
Ce réquisitoire accablant, pour un pacte de corruption constitué à l’encontre des trois prévenus, a confirmé les faits : à savoir que dans le cadre d’une procédure devant la Cour de Cassation, concernant la saisine des agendas de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert, avocat général de la juridiction, fournissait bien à Thierry Herzog des informations soumises au secret professionnel, qu’il donnait ensuite à Nicolas Sarkozy via une ligne « occulte » au nom de Paul Bismuth.
La contrepartie c’est l’intervention de l’ancien Président de la République auprès des personnalités monégasques afin d’obtenir pour Gilbert Azibert un poste au Conseil d’Etat de Monaco.
Nicolas Sarkozy a finalement reconnu l’avoir fait non pas comme une contrepartie, mais parce que « son ami Thierry Herzog, avec un cœur énorme, je lui ai dit oui, j’ai simplement envisagé de rendre service à un frère, qui lui-même essayait d’aider un ami » a-t-il affirmé.
L’arrangement entre amis, qui s’appelle un pacte de corruption, ressemble fort aux pratiques d’un parrain de la mafia.
De la prison ferme requise contre Nicolas Sarkozy, ce n’est finalement pas cher payé !
Section PCF de Sète