Tout fout le camp…
Peut-être qu’un nouvel élu de « gauche » se sent obligé de montrer les muscles pour ne pas être soupçonné de laxisme et sans doute que cela conduit à prendre des décisions que même la droite n’aurait osé envisager…
Ainsi des grilles condamnent désormais les bancs de la place St-Projet que traverse la rue Ste-Catherine. Une affiche « travaux » laisse dubitatif celui qui sait que des SDF la fréquentaient assidument… Des grilles identiques empêchent l’accès à l’espace couvert du palais des sports où logeait toute une bande. A-t-elle été accompagnée ?
Mais surtout la bibliothèque de celui qui est surnommé Neneuil (monsieur Printemps en ce qui me concerne) et a été le sujet de la première chronique de l’ordinaire, a été totalement démantelée en catimini. Il y a deux ans (octobre 2018), une première tentative avait déclenché un tollé : pétitions, médias… Elle avait été reconstituée.
Cette fois-ci, rien. Silence total. Seul son matelas a résisté. Quelques jours. Puis il a disparu à son tour, comme son propriétaire. J’ai appris aujourd’hui qu’il est à l’hôpital. En chimio. Et qu’il souffre surtout d’être enfermé et de ne voir personne. Accroche-toi Monsieur Printemps, on t’attend.
Colette Milhé