Interview Express : Partenaire Particulier

Publié le 12 décembre 2020 par Antoine Dubuquoy

Éric Fettweis est un pote, on ne se voit pas souvent, mais j'aime bien l'artiste, le gars sur qui est tombé le succès il y a maintenant un paquet d'années et qui est poursuivi par un titre, emblématique d'une époque. Partenaire particulier, cherche partenaire particulière... On connait les paroles par coeur, le genre de chose que tu entonnes dans une soirée, chargé en alcool ou pas d'ailleurs... Ça rappelle d'ailleurs cette période insouciante où... Putain, tout ça parait si loin après des semaines de confinement/déconfinement/reconfinement/couvre-feu... Bref. Hasard des plateformes de streaming, je tombe sur un album de reprises de tubes de synthpop des années 80. Partenaire Particulier reprenant Depeche Mode, Yazoo, Orchestral Manoeuvres in the Dark, New Order. Relectures respectueuses. Et ma foi fort plaisantes. On y trouve le même plaisir qu'en écoutant une compil qu'avait réalisée le sieur Beigbeder Frédéric il y a quelques années, en rassemblant la bande originale de sa jeunesse. Ces sons qui ont bercé nos soirées, en école de commerce pour certains, en rallye pour les z'autres. Avec rock "essuie-glace" à la clé. Ceux qui savent verront parfaitement de quoi je cause. Pas de nostalgie de l'époque, n'oublions pas que Peter et Sloane et Licence IV eurent un succès phénoménal à l'époque. À chacun son sale (voire très sale en l'occurence) goût. Le beau pays de France, celui des Gaulois réfractaires, a des goûts de masse que je qualifierai tout de go de goûts de chiottes. Ce n'est pas nouveau. Pardonnez-moi de ne pas m'extasier devant les chansons à message de Vianney. Ni devant celles d'Aya Nakamura (dans ce cas d'ailleurs, je préfère écouter du rap japonais ou du death metal russe... Quitte à ne rien comprendre, autant préserver son snobisme!). Mais bon, le commerce étant ce qu'il est, si ça se vend, "Frankly my dear, I don't give a damn", aurait dit Rhett. Keep calm and don't give a fucking fuck.  Mais revenons à nos Partenaires Particulier. Pas de cover d'Isabelle a les yeux bleus. Ni de L'Aventurier. Au 36ème degré, ça aurait pu être marrant. En attendant, j'écoute à fond la cover de Blue Monday et celle d'Enola Gay. Et puis celle d'Amoureux Solitaires, en duo avec Lio. Et je souris bêtement. Et ça fait du bien!! Merci, amigo!

Allez hop, interview express!