Le Docteur Henning Wackerhage, de la faculté de médecine d'Aberdeen en Écosse, assure qu'un club professionnel l'a sondé sur la possibilité de soumettre de joueurs à des tests afin de savoir s'il avaient une prédisposition génétique à l'excellence sportive. De ce point de départ, imaginons nous dans 30 ans.
Comment a-t-on pu faire pendant de décennies sans les tests génétiques sur la prédisposition génétique de enfants de six ans à l'excellence sportive ? En ce mercredi 15 mai 2028, le Milan AC rencontre Manchester United en finale de la Ligue des Champions à Doha. Cette finale ne surprend personne. Non pas que c'est deux clubs-là sont des spécialistes de la Coupe aux grandes oreilles, mais parce que ces deux clubs-là ont su prendre le train des tests génétiques au tournant des années 2010. Rares sont les joueurs aujourd'hui à avoir échappés aux tests. Durant des années, les procédures en pagaille ont à peine ralentis l'inexorable marche en avant de ces clubs de football devenu plus que jamais des entreprises avec actionnaires, chiffre d'affaire programmé et classement en championnat aussi. Comment ça, c'est de la discrimination de croire, à 100%, qu'un gamin de 6 ans de déjà 70 kilos a plus de chances de faire une carrière pro qu'un autre tout à fait svelte et qui tripote bien la balle ? L'association des petits clubs d'Europe (qui a échappé de peu à l'European Football League en 2020) a même traîné le G30 devant les tribunaux pour délits d'initiés. Mais rien n'a abouti. "Autant tirer à la grenaille sur le train de l'avenir" disait Marcel Desailly, le sélectionneur Français.
Les championnats européens ont également profondément changé de nos jours. À la pointe de cette révolution du football, de part la nationalité du Docteur Henning Wackerhage, l'Écosse est devenu le championnat majeur du continent. Finis le XXè siècle où le Celtic et les Rangers bataillaient pour la suprématie de la ville et du pays. Le nouveau championnat c'est Hibernian Edimbourg, vainqueur de la Ligue des champions l'an passé d'ailleurs. Devant les divergences chrétiennes, l'Italie a raté ce train-là. Du moins ce qui reste de l'Italie. Le Ligue du Nord étant parvenu à couper le pays en deux. Hier botte, aujourd'hui l'Italie est une bottine qui s'arrête à Pescara. Il se murmure qu'avec l'alliance napolitaine en Naples et Foggia, l'Italie ne deviendrait plus qu'un sandale... Souvent à la pointe du dopage dans les années 1960 et 1970, les pays de l'est on su tirer leur épingle du jeu grâce à la manne pétrolière. Quelle ne fut pas la surprise de observateurs de voir le 1.FC Lokomotive Leipzig remporter la Coupe UEFA.
Et en France me direz-vous ? Lorsque je parle de procédures judiciaire et d'association des petits clubs d'Europe, je parle bien d'une initiative française ! Lyon, qui écrase toujours le championnat, est le seul club français à avoir pris le train de tests génétiques. Paris, Marseille, Saint-Étienne, Bordeaux, Nantes, Monaco... ont refusé. Et comme Lyon n'a toujours pas gagné la C1, la France a reculé de 7 places à l'indice UEFA. Lyon, bien que champion pour 17è fois, doit passer par le deuxième Tour Préliminaire de la Ligue de Champions pour espérer faire troisième dans son groupe. Dans l'hexagone, la compétition domestique est une lutte acharnée entre ceux qui disposent de joueurs génétiquement prédisposés et ceux élevés en plein air. Bien que retissant au départ, Paris s'y est jeté corps et âme afin de faire le tri dans les 12 millions de Franciliens, idem pour Lyon donc. Marseille a choisi l'inverse, mais des rumeurs courent sur la pratique de tests lors de élection en Afrique. Les "petites" villes de province n'ont pas les moyens (disent-elles) de telles pratiquent. Mais Paris a joué une nouvelle fois le maintien cette saison car les dirigeants parisiens ont oublié quelque chose au passage. À cibler son recrutement et sa formation sur la capacités physique de joueurs, ils en ont oublié de leur apprendre à jouer au ballon.