En toute circonstance, il serait préférable d'avoir du recul. Seulement voilà, comment ajuster la distance nécessaire et suffisante ?
Si je prends un recul d'un centimètre, j'obtiens une vision légèrement augmentée mais j'ai encore le nez dedans. La bonne règle consisterait à prendre un décimètre, ce qui aussitôt conférerait un regard davantage distancié puis avec l'expérience, un double décimètre et ainsi de suite jusqu'au mètre.
Les prérogatives du maître offrent incontestablement le recul convoité. Pourtant un maître, contrairement à ce que nous pourrions penser, ce n'est pas tant que ça.
Les maîtres orientaux sont vraisemblablement des " kilomaîtres " et, de préférence verticaux, d'ailleurs, on les appelle des grands maîtres en référence au mètre ancien...
Ainsi, je suis amené à penser que les myopes n'ont aucun recul possible tant ils sont concentrés sur l'objet de leur attention. En revanche, les presbytes en manifeste un colossal mais, en ne fonctionnant que par recul, ils ne peuvent décemment pas aller de l'avant.
C'est une question complexe qui exige de prendre de la hauteur et une bonne vue.