En cette belle saison estivale, rien n’est plus heureux que d’agrémenter les salades de fleurs fraîchement récoltées dans la nature. Si le choix est grand, il est important de bien
identifier les plantes ramassées. Et si un doute persiste, mieux vaut s’abstenir (certaines plantes étant toxiques voire mortelles).
Les fleurs sauvages comestibles sont nombreuses. Parmi les plus courantes et faciles à reconnaître, on peut citer : le coquelicot, la mauve sylvestre, la chicorée sauvage, présents en
bord de chemin et de culture ; le souci dans les vignobles traditionnelles ; l’achillée millefeuille dans les pelouses sèches des coteaux ; la bourrache officinale dans
les terrains vagues.
Il est important de choisir les lieux de récolte : éviter les bords de route à forte circulation routière, les bords de champs traités chimiquement.
Il est de plus en plus reconnu la meilleure qualité nutritionnelle des plantes sauvages par rapport à leurs homologues cultivés. Elles sont plus riches en vitamines et sels minéraux. Ceci serait
dû en partie aux conditions de croissance plus difficiles qui sollicitent leur rusticité et leur meilleure efficacité à aller chercher les nutriments dans le sol.
Si vous souhaitez aller plus loin dans la connaissance des plantes sauvages comestibles, je vous conseille la visite du site de François
Couplan, ainsi que la lecture de ses livres (notamment "La cuisine sauvage, tome 2").
Bonne découverte !