Pour Michel Kokoreff, professeur de sociologie Paris VIII, dans son dernier livre il revient sur trois quarts de siècle de violences illégitimes exécutées par la police.
Quelques éléments de réflexion :
Sétif en 1945 avec des milliers de morts, l’écrasement de la manifestation du 14 juillet 1953 avec des dizaines d’algériens noyés dans la Seine, les 9 de Charonne tous communistes et syndicalistes en 1962 lors de la manifestation pour la Paix en Algérie, la répression féroce à l’encontre des mineurs en grève en 1947, 68 et l’après 68, cette violence de l’état policier s’est déplacée ensuite dans les quartiers populaires envers les jeunes et les immigrés. Avec l’assassinat de Malik Oussékine, c’est la répression contre les jeunes étudiants et lycéens, et plus récemment c’est la longue séquence de la répression des mouvements syndicaux, dont l’affaire Benalla a mis à nu le rôle des barbouzes d’Emmanuel Macron, suivie par la violence brutale envers les gilets jaunes qui a laissé de graves séquelles avec des moyens forts pour mutiler, faire mal.
Aujourd’hui comme hier, un contexte qui a conduit Emmanuel Macron à sortir la loi « sécurité globale » est d’abord un acte politique, un choix de l’Etat et du Pouvoir.
Violences d’Etat ? Oui tout à fait ! C’est l’escalade de la violence assumée.
Voilà pourquoi il faut la stopper avec le retrait de la loi « sécurité globale » et repenser le rôle de l’institution.
Section PCF de Sète