Si l’on en croit un article du 2 novembre 2020 de la revue Science of Food, cette bouteille aurait été exhumée du site lors de fouilles archéologiques menées en 1710 sous l’impulsion du prince d’Elbeuf, c’est d’ailleurs lui qui en 1709, avait découvert par hasard les ruines de la ville antique d'Herculanum, non loin de Naples. Ou bien en 1738, lors cette fois de fouilles menées à la demande du roi de Naples Charles III de Bourbon.
Il aura donc fallu trois siècles pour que ce contenu intéresse le milieu scientifique et c’est grâce au paléontologue italien Alberto Angela, spécialiste de l'histoire de la Rome antique, qu'une étude scientifique a pu être menée. Elle était dirigée par le professeur Raffaelle Sacchi, du département d'agriculture de l'Université de Naples Frédéric II. En association avec le Conseil national de recherche, une série d'analyses chromatographiques, spectroscopiques et spectrométriques ont permis de confirmer que l'huile d'olive d'Herculanum était "la plus ancienne jamais conservée".
Les données scientifiques recueillies pourront sans doute faire avancer la recherche historique sur les conséquences de cette éruption du Vésuve mais les historiens de l'art culinaire n’avanceront guère. En effet, après vingt siècles il ne restait qu'une très faible quantité de molécules d'huile dans la bouteille. Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur Il peut sembler acquis que la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017 le fut parce qu’il était nouveau en politique et qu’il voulait bousculer les vieux partis accusés à tort et à raison de tous les maux de notre république. Ou plutôt...