« Des professeurs avaient exprimé leur malaise de pouvoir deviner la poitrine des jeunes filles sous leur chandail »

Publié le 04 décembre 2020 par Raymondviger

Le mouvement des carrés jaunes est né d’une dénonciation des codes vestimentaires, souvent perçus comme sexistes et plus restrictifs envers les filles. Il a été initié par des étudiantes dans des écoles secondaires du Québec, d’abord dans la région de Québec, puis a gagné les autres régions de la province.

Une chronique de Florence V.Savoie et Estelle Cazelais, sexologues, publiée pour les abonnés de RDS+. Un abonnement à Reflet de Société soutient notre intervention auprès des jeunes.

Dossier Sexualité

Un élément déclencheur : plusieurs adolescentes sont renvoyées chez elles parce qu’elles sont habillées de manière jugée indécente : refus de porter un soutien-gorge, épaules non couvertes, shorts ou jupes trop courtes. Or, ce type de sanctions renforce les stéréotypes sexuels qui nous envahissent déjà trop.

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Le ministère de l’Éducation a fait plusieurs coupures qui font mal. Les enseignants ont maintenant la responsabilité de parler de sexualité pendant les cours réguliers. Certains enseignants sont démunis devant l’objectif à atteindre et ont besoin de nouveaux outils pour les soutenir.

Est-ce que nous voulons que nos jeunes s’initient à la sexualité par la pornographie ou encore un chef de gang? Beaucoup de documents existent et traitent de sexualité. Mais combien sont des outils de discussion, de réflexion dans le respect sans être moralisateur? L’humour est une approche attrayant et aide à dédramatiser les situations

Le roman

Le roman permet d’entendre le témoignage autant de victimes que d’abuseurs, des jeunes en quête de leur identité sexuelle. Il aborde la sexualité sous différents angles tout en dédramatisant le sujet : relation d’amitié, relations amoureuses, sexualité, abus, harcèlement, homosexualité… Il permet aux adolescents dans leur quête sexuelle, aux personnes vivant des difficultés touchant la sexualité, aux enseignants et parents qui doivent parler de sexualité avec les jeunes de s’y retrouver tout en découvrant des moyens pour les aider et les soutenir dans leur cheminement.

Les jeunes ont des pratiques et des activités sexuelles sans équivoque. Nous n’en sommes plus à feutrer nos mots pour parler de sexualité, les jeunes peuvent en parler possiblement plus ouvertement que nous sommes capables de le faire.

Le roman reflète cette nouvelle réalité. Il est attrayant et descriptif pour les jeunes qui veulent découvrir leur sexualité et en parler.

Suite à de nombreux comité de lecture, le roman de 292 pages a été réécrit à plusieurs reprises. Un travail qui a duré plus de 15 ans.