Le terme de bienveillance revient assez régulièrement ces derniers mois, au point que l’on pourrait croire à un effet de mode. Il n’en est rien, affirme Christèle Albaret, « La bienveillance participe aux besoins d’un nouvel écosystème professionnel où l’entreprise est un lieu de déploiement individuel et collectif. Elle est au service de trois avancées fondamentales pour la performance de l’entreprise et la santé des salariés. »
Elle développe : « Nous ne sommes plus dans un modèle industriel du XIX° siècle où l’entreprise est une machine et les personnes qui y travaillent de simples rouages dans un organigramme. Pourquoi ? Tout simplement car ce système ne fonctionne plus, qu’il est obsolescent et donc dangereux tant pour la performance de l’entreprise que pour la santé de ceux qui y sont confrontés. Comme l’expliquent les travaux de Frédéric Laloux, la transformation nous amène vers un monde d’entreprise qui doit être le lieu de déploiement individuel et collectif. L’entreprise devient un organisme vivant basé sur trois avancées fondamentales :
- L’autogouvernance: des systèmes fluides d’autorité distribuée et d’intelligence collective.
- La plénitude: la revendication de l’intégrité et de l’authenticité.
- La raison d’être évolutive : la mise en avant de l’écoute et de la compréhension, plutôt que du contrôle et de la maîtrise.
Ces avancées fondamentales remettent radicalement en cause le management actuel et les relations au travail. »
Christèle Albaret nous dresse le portrait de ce manager bienveillant : « Un manager bienveillant voit et fait vivre la vie autrement. Il ose un mode de management durable qui fait du bien à l’entreprise et à ses collaborateurs. Il cultive l’ADN d’une entreprise qui allie santé et performance. Dans cette mutation du management le manager bienveillant développe de nouveaux sens, de nouvelles compétences et se voit doté de nouvelles capacités : ce sont les 5 doigts de la main qui lui donnent toute l’agilité nécessaire à sa fonction. »
Il est vigilant à ce que ses équipes trouvent du sens dans leur travail et soient alignées avec la raison d’être de l’entreprise :
- « Il stimule son collaborateur par une tension positive.
- Il donne à son collaborateur les moyens d’accomplir sa mission.
- Il fait son maximum pour garantir la qualité des relations.
- Il s’assure de la bonne santé de ses collaborateurs.»
Vous avez votre feuille de route, à vous de la décliner dans vos actions de management !