6 nouvelles façons de faire du storytelling

Publié le 03 décembre 2020 par Dangelsteph

6 nouvelles manières de faire du storytelling ? Ah, c'est la technologie qui permet cela ? Non : 6 nouvelles façons, parce que je n'en ai encore jamais parlé, voilà tout. Et à ma connaissance, elles n'ont encore jamais été mises en parallèle, et pour certaines d'entre elles, encore jamais été présentées et expliquées.

Le storytelling dont je vais parler n'est pas tellement prévu pour les marques, il est plutôt adapté aux organisations, entreprises ou d'autres types, publiques, associatives... On appelle cela le storytelling des organisations, ou organisationnel. Mais bon, des marques peuvent aussi s'y retrouver.

Voici donc ces 6 pratiques storytelling friendly.

1. Partez en quête d'émotions :

Où est la passion ? Où est l'engagement ? La connexion avec les valeurs ? Alors, c'est valable pour une organisation, mais ça l'est aussi pour des personnes qui voudraient raconter leurs histoires. La surprise, la fierté, l'empathie ou toutes sortes d'émotions de manière générale peuvent être des terrains propices. Des histoires au cours desquelles ces émotions se sont exprimées sont particulièrement à privilégier. Car, des opinons, on les partage ou non, mais des émotions, on entre forcément en connexion avec elles, qu'on les ressentent sur le moment ou non. Les émotions nous... émeuvent, tout simplement. Ces émotions peuvent être liées à l'organisation elle-même, à des personnes ou à des événements.

2. Lisez entre les lignes de vos textes les plus corporate :

Oui, le corporate speak peut déclencher un storytelling. Pourtant, on le dit bien, d'habitude : rien n'est plus éloigné du storytelling que ce genre de discours ! Comment faire ? Eh bien, il faut prendre ces textes mot par mot. Examiner chaque mot à la loupe. Non pas pour en comprendre le sens, les décrypter. Non. Il faut les passer au crible narratif : quelles histoires vous rappellent ces mots ? Qu'est-ce que ces mots vous inspirent, en termes de souvenirs d'histoires, de storyteling ? Comment est-ce que ce mot est vécu, réellement, concrètement, dans l'organisation ? Quelles anecdotes, quels moments privilégiés ce mot déclenche comme souvenirs ?

3. La technique de la frise chronologique :

Une frise chronologique ? Rien de plus classique : c'est du déjà vu ! Certes. Mais je ne vous demande pas de tracer une ligne, d'écrire des dates dessus et quelques mots à côté de chaque date. Que nenni ! Je vous demande effectivement de tracer cette ligne, d'inscrire des dates correspondant aux grandes étapes de la vie de l'organisation... Mais ! Et oui, il y a un mais. Il faut aussi raccrocher à ces grandes étapes des histoires concrètes, des anecdotes racontant comment, humainement, ces grandes étapes ont pu se réaliser. Car derrière tout grand succès il y a une multitude de petites histoires qui ont dû se produire.

4. Chercher "le plus" :

Le plus mieux, le pire. Le premier, ou le dernier... Ce type d'histoires. Ce sont forcément des moments mémorables. On n'oublie pas ces choses là. Ce sont des instants rares, uniques même. Aucune autre organisation ne peut avoir le même vécu, de la même manière. C'est d'ailleurs ce qui fait du storytelling quelque chose de spécial, le fait qu'il soit distinctif.

5. Utiliser des objets :

Souvenez-vous de Steve Jobs dans ses keynotes. Très souvent, il brandissait un objet pour appuyer ce qu'il disait. L'un des plus célèbres objets qu'il ait pu utiliser reste l'enveloppe en papier kraft de format A4 qu'il a montré quand il a présenté l'ordinateur le plus fin du monde, l'iMac. Tellement fin qu'il était le seul à pouvoir entrer sans problème dans cette enveloppe. L'association entre le produit et l'objet (l'enveloppe) forme une histoire. C'est une métaphore. Et une métaphore, c'est du storytelling, un récit en image verbale.

6. Et aussi avec des visuels :

Je viens de parler d'images verbales. Mais des images toutes courtes peuvent aussi très bien exprimer un storytelling. Sans un mot. Juste l'image. On connaît tous ces slides PowerPoint sur lesquelles figure une photo pleine page. On connaît surtout leur impact, leur mémorabilité. C'est parce qu'une image vaut 1 000 mots, comme on dit. On dit aussi qu'une vidéo vaut 10 000 mots. Mais 1 000, c'est déjà pas mal. Quand tous les ingrédients d'une histoire, toute sa dynamique, se trouvent rassemblés dans l'image, et bien ça change des histoires en texte. Et le public apprécie quand il y a un peu de nouveauté. De nouvelles histoires et aussi de nouvelles façons de raconter ces histoires.

Vous avez donc maintenant 6 manières différentes (aucune d'elles ne ressemble à l'autre) de faire du storytelling. Ou alors, vous pouvez vous dire que vous n'avez pas le temps ou pas l'envie de faire votre propre storytelling. Malgré toutes ces idées, vous pouvez avoir envie que nous concevions et exécutions votre storytelling. C'est tout à fait possible : cela fait partie de nos prestations.