Le champ libre au capital et à l’ultralibéralisme économique aggravent les inégalités sociales et s’accompagnent d’un processus d’atteinte graves aux libertés et aux fondements même de la République Française.
La loi sur le secret des affaires de 2018, transposée sans débat de la directive européenne, fait du secret la règle, et de la liberté l’exception.
Avec la Covid-19, l’instauration de l’état d’urgence sanitaire et du Conseil de Défense permettent à Emmanuel Macron de diriger seul sans entrave avec une Assemblée Nationale et un Sénat muselés.
L’évolution du rôle des forces de sécurité est un choix politique. Aujourd’hui, la police est devenue le bras armé du pouvoir, justifiant tous les excès et tous les dérapages rarement sanctionnés.
Le ministre de l’Intérieur appelle cela « de la violence légitime ». Mais la violence est telle que les images produites par les citoyens et la Presse révèlent au grand jour la gravité de cette dérive liberticide.
Le projet de loi dite « de sécurité globale » vise à étouffer les cris, les coups, les blessés, les morts.
Pas d’image, pas de presse, pas de prise de conscience, tout cela nous renvoie à des périodes sombres de notre histoire.
Le ministre de l’Intérieur se dit aujourd’hui choqué par les images de l’agression des policiers contre cet artiste dans son studio, qui ne doit sa vie qu’à la présence de plusieurs jeunes venus enregistrer, mais sa loi de « sécurité globale » vise précisément à protéger ces violences par la censure.
Agissons ensemble pour le retrait de ce projet de loi qui viole la République.
Section PCF de Sète