Le journaliste : Pourquoi cette répression ?
Le flic : C’est notre façon de rendre hommage.
(Traduction © Denise Anne Clavilier)
Comme quoi, il faut filmer et diffuser !
Les deux
exécutifs, le gouvernement fédéral et le gouvernement municipal,
sont de bords opposés et on a bien soupçonné dès jeudi que la
municipalité de droite n’allait rien faire pour faciliter les
choses à des visiteurs populaires, venus des quartiers modestes et
de la banlieue, voire beaucoup plus loin (d’autant que Maradona
était encore l’entraîneur d’une équipe de La Plata, à 80 km
de Buenos Aires, capitale de la province homonyme, elle-même
gouvernée à gauche). Et lors que les incidents ont éclaté, on a
vu que la police portègne déployait sa violence habituelle.
"La tension monte entre le gouvernement national
et celui de la Ville à cause de la violence
à la viellée funéraire", dit le gros titre
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Aussitôt que la plainte a été rendue publique, un groupe politique de l’opposition, donc de droite, a aussitôt porté plainte à son tour contre le gouvernement national pour mise en danger de la vie d’autrui par manque de respect des mesures sanitaires contre l’épidémie. La rapidité de cette réaction pourrait laisser penser qu’en effet, la Ville a tout fait pour pourrir la situation et que ça va se voir si le procès va jusqu’au bout. Coupe-feu d’urgence !
Assez étonnant
dans ce climat explosif, alors que les élections de mi-mandat
arrivent en octobre prochain, Clarín,
qui soutient plutôt la municipalité et tient dans un profond mépris
le gouvernement national, a publié dans le corps de son article
l’intégralité de la plainte déposé par le secrétaire d’État
national aux Droits de l’homme !
Première page du dépôt de plainte :
la description des faits incriminés
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En fait, il semblerait que les torts soient partagés : la Casa Rosada n’a pas pris en compte la possibilité plus que probable d’une irruption de groupes de hooligans chauffés à blanc et capables de tout, comme c’est trop souvent le cas à l’occasion des grands matches de football. Son service d’ordre a été débordé. De leur côté, les autorités policières municipales ne tiennent pas leurs troupes, elles-mêmes formées de manière très insuffisante et trop armées pour ce peu de formation reçu.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com Pour en savoir plus : lire l’article de Página/12lire l’article de La Prensalire l’article de La Prensa sur la plainte adverselire l’article de Clarínlire l’article de La Nación