Du temps de Simone de Beauvoir, une femme ne pouvait s’exprimer, ni même donner son point de vue. Elle n’avait pas non plus la liberté d’opinion ou financière, et elle devait s’en remettre à l’autorité des hommes. C’est la raison pour laquelle l’auteure invite les femmes à militer, en se servant de l’écrit ou de toute autre forme de revendication. C’est seulement une fois que les femmes auront conquis leur liberté qu’elles pourront réaliser la prophétie, c’est à dire affranchie, ne plus être son esclave de l’homme (« brisée son servage », « donné son renvoi »), ne plus être à son service. Elle pourra exprimer le génie féminin. Mais comment donc Simone de Beauvoir en rend-elle compte ?