Depuis 2001, l’éducation à la sexualité n’est plus obligatoire dans les écoles. Les jeunes Québécois reçoivent de manière disparate de l’information à ce sujet. Certains assistent à des conférences, d’autres en parlent avec leurs parents ou naviguent sur internet pour répondre à leurs questionnements.
Un texte de Mélina Soucy publié pour les abonnés de RDS+. Un abonnement à Reflet de Société soutient notre intervention auprès des jeunes.
Dossier Sexualité
«Le rapport à la sexualité chez les Québécois est très paradoxal. D’un côté il y a encore beaucoup de tabous et de gêne par rapport à des sujets comme les violences sexuelles ou la masturbation féminine. De l’autre côté, la sexualité est banalisée. Nous y sommes plus exposés que jamais, mais on rêve toujours d’exclusivité et d’amour.», explique la sexologue Annie Caron.
La suite disponible aux abonnés de Reflet de Société Plus. Un abonnement à Reflet de Société soutient notre intervention auprès des jeunes.
Autres textes sur Sexualité
- La pornographie féministe : une antithèse ou pas ?
- Sexualité: T-shirts et roman
- Union des écrivains, les auteurs et les médias
- Roman sur la sexualité chez Renaud Bray
- Peut-on jouir pendant un viol?
Vanessa… Voyages dans les Caraïbes
Le ministère de l’Éducation a fait plusieurs coupures qui font mal. Les enseignants ont maintenant la responsabilité de parler de sexualité pendant les cours réguliers. Certains enseignants sont démunis devant l’objectif à atteindre et ont besoin de nouveaux outils pour les soutenir.
Est-ce que nous voulons que nos jeunes s’initient à la sexualité par la pornographie ou encore un chef de gang? Beaucoup de documents existent et traitent de sexualité. Mais combien sont des outils de discussion, de réflexion dans le respect sans être moralisateur? L’humour est une approche attrayant et aide à dédramatiser les situations
Le roman
Le roman permet d’entendre le témoignage autant de victimes que d’abuseurs, des jeunes en quête de leur identité sexuelle. Il aborde la sexualité sous différents angles tout en dédramatisant le sujet : relation d’amitié, relations amoureuses, sexualité, abus, harcèlement, homosexualité… Il permet aux adolescents dans leur quête sexuelle, aux personnes vivant des difficultés touchant la sexualité, aux enseignants et parents qui doivent parler de sexualité avec les jeunes de s’y retrouver tout en découvrant des moyens pour les aider et les soutenir dans leur cheminement.
Les jeunes ont des pratiques et des activités sexuelles sans équivoque. Nous n’en sommes plus à feutrer nos mots pour parler de sexualité, les jeunes peuvent en parler possiblement plus ouvertement que nous sommes capables de le faire.
Le roman reflète cette nouvelle réalité. Il est attrayant et descriptif pour les jeunes qui veulent découvrir leur sexualité et en parler.
Suite à de nombreux comité de lecture, le roman de 292 pages a été réécrit à plusieurs reprises. Un travail qui a duré plus de 15 ans.