Des lettres sans réponse... à la Présidence de la République ou les usages oubliés de la politesse

Etonnement et colère ce matin. Je m'explique: il est de tradition que régulièrement pour des raisons importantes, un cas spécial à élucider, une question à résoudre ou un problème à dénouer qu'un élu de la République s'adresse directement par courrier au Président de la République en lui demandant d'interceder ou de créer les liens qui permettront de résoudre la question soumise.

Dans l'ancien monde il était tout naturel que le Président ou son Chef de Cabinet confirment la ... bonne réception du courrier et permettent à l'élu d'entrevoir une solution ou une prise en considération de son interpellation.
Deux courriers sont partis de ma délégation de Fontenay, l'un le 23 février signé du Président du Comité de Jumelage et l'autre le 10 avril sous ma signature. Aujourd'hui dans le Nouveau Monde politique les réponses à ces courriers ne nous sont jamais parvenues. Le passage de l'Ancien monde au Nouveau est peu perméable à la politesse éléméntaire et nous ressentons fort bien une espèce de mépris auquel nous n'avions auparavant jamais été soumis tant il est vrai que parmi les exigences de leurs hautes fonctions les anciens président avaient cette déférence de répondre ou de faire transmettre a-minima par le service du courrier de l'Elysée une réponse que je qualifierais de forme. Cette culture du savoir vivre est en voie d'extinction mais sa disparition ne pourra rompre les efforts que nous déployons pour faire avancer ou solutionner des cas qui demandent une attention toute particulière en raison de leur caractère exceptionnel.
Mais que le Président se rassure il n'est point le seul à adopter cette stratégie; il est suivi par de nombreux édiles et j'en suis comme d'autres la victime au quotidien pour des cas que je soumets à leur intercession pour retenir leur attention...