Paul DURIEU un bon Jésuite et une doctrine efficace pour convertir au mieux et éliminer au pire les Indiens au Canada. Ce fut le pire qui fut choisi!!!

Publié le 25 juin 2018 par Micheltabanou

un bon père!!!

Hier je vous présentais la chronologie du Massacre des Indiens ou Peuples Premiers au Canada. Je citai en début de chronologie le nom du père jésuite Paul Durieu [ né le 4 décembre à en et mort le juin en , est un missionnaire des Oblats de Marie-Immaculée et évêque de l'archidiocèse de Vancouver ]. Né en France - merci pour nous - ce personnage clef dans ce processus d'élimination des peuples premiers a été ordonné prêtre en France par Mgr Mazenod et s'est formé à la doctrine jésuite ...

Nommé en Oregon puis au Canada il a pu exprimer en toute liberté sa doctrine criminelle et opérer en toute quiétude pour le bénéfice de son idéologie meurtrière! Au cours de ses années de travail chez les Indiens Salish de la côte Ouest, Durieu a inventé le prototype de ce qui deviendrait le système des pensionnats pour Indiens du Canada. Durieu ciblait les jeunes et les relocalisait dans des camps gérés par l'église où comme "surveillants" ils s'espionneraient les uns les autres et punissaient tout retour au "paganisme" dans leurs rangs, comme toute inquisition qui se respecte.

"Il est absolument remarquable de constater que nos jeunes acolytes ont appris à déraciner leur hérésie et leur impiété au sein de leurs propres familles et de discipliner les récalcitrants", écrivit Durieu à ses supérieurs à Montréal en 1868.

Ce n'est pas par hasard si la même année a vu une importante épidémie de variole parmi les Indiens traditionnels dans la région de la basse-rivière Fraser, là où Durieu travaillait: une guerre bactériologique assistée par le missionnaire anglican John Sheepshanks en 1864 lorsqu'il infecta les Indiens Chilcotin avec la variole par inoculation, dépeuplant cette nation de près de 90%.

Le travail de Durieu impressionna ses patrons. Bientôt ils adoptèrent son travail comme base des premiers pensionnats catholiques pour Indiens, ce qui institutionnalisa la méthode Durieu de monter les enfants les uns contre les autres afin de détruire ou d'écrémer les "païens". Ce système essaima chez les missionnaires protestants en 1889 et ensuite chez le gouvernement du Canada qui endossa les camps de "surveillants" de Durieu, qui finiront pas être nommés les "Pensionnats pour Indiens" (ou "Indian Residential Schools" en anglais).

De manière tout à fait significative, plus de la moitié des enfants incarcérés dans ces pensionnats commencèrent à mourir dès la première année de l'ouverture, spécifiquement dans la région des grandes plaines, les "Prairies" où l'identité traditionnelle des Indiens demeurait très forte.

Ceci suggère, qu'en maintenant le cap de l'idéologie pontificale, celui de tuer les non-chrétiens, Indiens non assimilables, était accepté comme partie intégrante du projet de ces pensionnats pour Indiens.