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Capital investissement et éditeurs de logiciels

Publié le 27 juin 2008 par Webcastory

Le logiciel aime le capital risque qui l’aime aussi, mais un peu moins quand même : les investissements de capital risque dans le logiciel représentent 15% des sommes totales versées par les capitaux risqueurs en 2007, nous rappelle Laurent Foata, d’Axa Private Equity.

Ce que confirme l’indicateur Chausson Finance : au second semestre 2007, le secteur des logiciels a perdu de la vitesse par rapport au premier semestre, levant 87 millions d’euros.
La faute à qui, la faute à quoi ?
En fait,
les capitaux risqueurs se sont tournés vers d’autres secteurs, peut-être plus porteurs  mais en tout cas plus dans l’air du temps comme les cleantech, qui ont raflé près de 11% du total des sommes versées par les capitaux risqueurs au second semestre 2007, toujours selon l’indicateur Chausson Finance.


Y aurait-il par consequent une certaine défiance vis à vis des éditeurs de logiciel de la part des capitaux risqueurs ?

Non, mais le monde du logiciel évolue vite, très vite. Trop ? Les modèles changent, brouillant la visibilité d’un marché déjà fortement éclaté et qui cristallise pas mal des maux typiquement français en matière de nouvelles technologies.

Pour autant, les success story existent. Des éditeurs arrivent à lever des fonds, comme Brainsonic, même si cette société spécialisée dans le rich media est à la croisée de plusieurs univers, dont le logiciel et que sa levée de fonds avait pour objectif de la croissance externe.
L’arrivée d’un capital risqueur dans une start-up change beaucoup de choses. Une nouvelle relation se crée entre l’entrepreneur et le financier, avec des codes à définir, un langage à trouver. Cette relation peut devenir très conflictuelle, a fortiori quand les résultats ne sont pas au rendez-vous. Mais bon, ce n’est pas toujours une guerre des tranchées non plus, d’autant que les capitaux risqueurs ont changé.

J’ai déjà eu affaire à des capitaux risqueurs dans une affaire que j’ai monté il y a quelques années et je peux vous dire qu’il faut s’y preparer. Cela ne s’improvise pas, a fortiori quand vous savez que l’objectif d’un capital risqueur est la sortie.

Vous, en tant qu’entrepreneur, vous êtes dans un univers. Et “eux”, ils sont dans le leur. Attention, je schematise volontairement. Je veux simplement vous dire qu’il y a un vrai apprentissage à faire, des deux côtés. Il faut arriver à créer des passerelles entre votre monde et le leur, ce qui représente est un challenge permanent, mais indispensable car il peut s’avérer garant du succès de votre entreprise.

D’alleurs, si certains d’entre vous ont des choses à dire sur ce sujet, qu’ils soient les bienvenus ! Les relations avec des VC sont toujours particulières. Venez partager vos experiences, je suis sûr qu’elles pourront être très intéressantes pour de jeunes entrepreneurs ;- )

En tout cas, je suis entièrement d’accord avec Didier Benchimol, ex CEO Cartesis, quand il bat en brèche la croyance selon laquelle un capital risqueur vous aide à trouver du business grâce à ses relations. Mon conseil est de ne compter que sur vous à ce sujet ;)

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