Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a défendu, le 19 novembre dernier, le projet de loi y relatif devant la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
« Cet accord de coopération sur les activités criminelles en Afrique centrale est un document très important qui a été élaboré par les chefs des polices. Ces derniers se sont mis ensemble pour asseoir les procédures de traque de la grande criminalité. Il vise la coopération entre les Etats dans la recherche des criminels qui partent d’un pays à un autre. Cela signifie que si quelqu’un commet un forfait au Cameroun et il va dans un pays voisin, après la ratification, il y aura une coopération qui se met en branle. Avec les messages du procureur de la République ou du délégué général à la Sureté nationale, le collègue du pays voisin va exécuter ce mandat d’arrêt plus facilement. Les chefs de police vont faire leur travail plus sereinement. Donc les criminels ne pourront plus partir d’un pays pour aller se cacher dans un autre ».