Insécurité et grand banditisme : Que fait Kaka en liberté dans la ville de Douala ?

Combien de victimes encore pour enfin mettre hors d’état de nuire celui qui se faisait appeler « président Kaka » puisqu’il aurait changé d’identité, lui qui revendique toujours le statut d’ancien cadre de Bamboutos, bien que contesté par les responsables du club.

«Je suis surpris. Vous savez Kaka n’a jamais été dans Bamboutos. C’est tout simplement parce que lorsqu’on nous a réhabilités en Ligue 1 l’année dernière, nous avons loué un local dans la concession de ses parents pour loger certains joueurs. Il a dit, comme vous êtes chez moi, je profite pour être un grand supporter de Bamboutos même n’étant pas des Bamboutos… Même les supporters l’ont hué l’année dernière disant qu’ils ne voulaient plus le voir dans Bamboutos ».Expliquait un cadre de Bamboutos après l’évasion du gangster des Bamboutos.

En Septembre 2017 c’était la panique à la prison principale de Mbouda. « Président Kaka » mis en cause dans plusieurs crimes dont des vols à mains armées, l’assassinat d’une enseignante de l’Ecole normale des instituteurs de l’enseignement général (Enieg) de Mbouda, il faisait partie d’un gang de 15 présumés malfrats qui avaient été présentés le 27 octobre 2015 à la presse, à la Compagnie de gendarmerie de Mbouda. Son groupe semait la terreur dans les Bamboutos.

Avaient été saisies dans son domicile, deux armes de guerre de type Kalachnikov, des pistolets automatiques, des armes de fabrication artisanale et des gilets pare-balles. Condamné à 15 ans de prison ferme en 2015, président Kaka circule en toute impunité dans la ville de Douala, surtout en compagnie des personnes les plus insoupçonnées.

Quel signal la justice du Cameroun envoie aux familles des victimes lorsqu’elles constatent que cet assassin criminel est en liberté. Condamné à 15 ans de prison il s’était évadé après avoir trompé la vigilance de son geôlier de retour d’une audience au palais de justice.
Pourquoi un condamné pour vol à main armée, meurtre et autres tentatives d’assassinats parvient-il à se balader dans la ville de Douala en toute impunité ?

Solange Kitio