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Test de DIRT 5 : dérapage maîtrisé sur de l’arcade

Publié le 20 novembre 2020 par Kévin Mister Bazar @misterbazr

Dévoilé lors de l'inside Xbox de mai, il n'a pas fallut attendre longtemps pour retrouver le jeu DIRT 5 de Codemasters qui a décidé de se démarquer définitivement de l'appellation de DIRT Rally afin de proposer de l'arcade pur. Il se veut être aussi le premier jeu de course next-gen, une responsabilité importante qui annonce l'entre-deux des nouvelles consoles de salon. Le but est donc double puisque DIRT 5 vient s'affranchir du style de ses prédécesseurs tel que DiRT 2.0 ou DIRT 4 mais aussi de proposer une qualité optimale sur Xbox One, Playstation 4 et PC avec des amélioration sur Xbox Series et Playstation 5.

Proposer un nouveau style et une nouvelle identité

En effet, c'est ce que l'on constate dès le début du jeu. Il y a une belle différence entre DiRT 5 et les précédents opus de la saga. Tout d'abord, l'identité visuelle a été revu pour donner un style bien plus coloré, que ce soit dans les menus mais aussi sur les véhicules et les différents décors du jeu qui diffèrent complètement du réalisme assez strict que l'on avait l'habitude de rencontrer. Ce n'est pas une mauvaise chose, bien au contraire puisque l'on se retrouve avec des variétés de courses et de circuits très agréables que l'on aborde facilement. Cela donne un style très dynamique avec des effets de lumière appréciables. Le jeu est beau et on aime visiter les différents pays : Chine, Brésil, Grèce, Afrique du Sud et USA, on a de quoi être dépaysé sans pour autant toucher à un jeu absolument photoréaliste. On ne se trouve plus sur de la simulation absolue de ses aïeuls.

Codemasters a donc décidé de ne plus faire de la simulation en tout cas, c'est le cas avec DiRT 5. Le but est de rendre le jeu de course plus accessible pour les joueurs à mes yeux et ça marche. On se rend compte que les erreurs sont bien moins punitives, la prise en main du volant est moins délicate, moins sensible. Par contre, un effort est fait au niveau sonore avec des bruits de moteurs bien retransmis. On arrive alors sur des courses plus féroces même si l'IA est moins agressif, il n'en reste pas moins que l'on peut se permettre d'aller plus proche dans la confrontation sans pour autant tomber dans du Burnout ! D'ailleurs, il n'y a pas de gestion de dégâts visibles et de drift, mais on peut avoir quand même de sacrées collisions qui nous donne une sensation particulière. Dans quel jeu, sommes nous ? C'est finalement cette question à laquelle, je vais essayer de vous répondre et je dirai un bon vieux mélange entre Need for Speed, Burnout à la sauce DiRT ! De l'arcade à fond qui auraient peut-être mérité d'être un peu calibré pour être plus plaisante.

Un mode carrière poussé et poussif ?

Le but du jeu est donc de plonger dans un univers coloré et agréable dans lequel le fun est présent comme c'est le cas dans le mode Carrière qui dispose d'un contenu conséquent. Dans celui-ci, il va falloir surtout accomplir différents défis. L'intérêt n'est donc pas l'histoire, on ne va pas se le cacher et les séances de podcast de Troy Baker et Nolan North sont quelques peu légères.

Par contre, on pourra constater que dans DiRT 5, les types de courses sont assez conséquents ainsi que les différentes maps et véhicules que l'on va pouvoir utiliser. On va donc trouver un bon vieux rally classique ou même du Stampède sur des terrains accidentés, du Path Finder ou des courses sur glace... Les courses varient et du coup, on ne s'en lasse pas !

On a alors un schéma bien précis pour ne pas faire n'importe quoi non plus : une catégorie de véhicule est choisi et une catégorie de course ensuite. Alors on se retrouve avec des 90's, des Buggies, des 4×4 ou des voitures plus modernes sur les parcours dont j'ai parlé plus haut. Quelques détails transparaissent cependant et on peut trouver par moment la modélisation des véhicules brouillonnes.

Par contre pour apporter un peu plus de variances dans ce schéma, il y a possibilité d'avoir une météo dynamique. Pour continuer à progresser, il faudra obtenir des bonnes positions afin d'augmenter sa réputation ainsi que gagner de la monnaie pour pouvoir débloquer des véhicules et autres éléments de personnalisation. Bien évidemment le but étant de finir premier à l'arrivée de chaque course en réussissant 3 défis en jeu (collisions à faire, dépassement précis par exemple).

Trackmania, es-tu là ?

Juste à côté du mode carrière, on se trouve avec le Playgrounds qui est très proche de ce que propose Trackmania en terme d'éditeur de course.

Ce mode permet de se mesurer aux leaderboards grâce à des épreuves classiques de passages de checkpoint ou Gymkhana où il faut gagner des points via des skills qui sont fait pour faire un clin d'œil aux fans de la saga. C'est sympa mais cela reste limité comparé à Trackmania qui propose bien plus riche avec le même style soutenu par la communauté.

Il est donc impossible de voir les fantômes adverses lorsque l'on tente de battre les records. Par contre DiRT est jouable en écran splitté et en online ce qui est une bonne chose. C'est donc un très bon mode que l'on a envie de faire et refaire mais qui demande à être perfectionner sur les prochains opus de la saga

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