Débat sur la liberté de parole (France Culture). On publie des caricatures, quelqu'un se fait trucider. La liberté de parole a-t-elle des limites ?
Problème bien posé ?
Pourquoi prend-on la parole ? Le courant "identitariste", découverte récente, pense que c'est en insultant l'autre qu'on lui montre que ce à quoi il croit est faux. Si l'on regarde l'article que wikipedia consacre à Henriette Caillaux, on lit :
Elle est connue pour avoir assassiné le 16 mars 1914 le journaliste Gaston Calmette, directeur du quotidien Le Figaro et avoir été acquittée par le tribunal. Ce scandale empêcha son mari, qui promouvait une politique pacifiste, d'être nommé président du Conseil et d'appeler Jean Jaurès au ministère en mai 1914.
Gaston Calmette menait une "campagne de dénigrement" contre le ministre des finances Caillaux. Les choses n'ont pas changé depuis 1914 ?
Ce n'est pas parce que la voiture tue qu'on l'interdit. En revanche, on essaie au maximum d'éviter les accidents. La question est-elle : faut-il interdire ? Ou "du bon usage" ?