C’est l’œuvre du cabinet international d’avocats Debevoise & Plimpton LLP et la Fondation Clooney pour la justice. Ceux-ci viennent de saisir le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire à cet effet.
Un fait nouveau dans l’affaire du lanceur d’alertes Paul Chouta. Le cabinet international d’avocats Debevoise & Plimpton LLP et la Fondation Clooney viennent de saisir ce 16 novembre 2020, le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire que subit le jeune homme en détention actuellement à la prison centrale de Kondengui. Les deux organismes dénoncent dans leur communiqué, les circonstances de son arrestation. « En mai 2019, M. Chouta a été arrêté sans mandat pour diffamation, usage de propos insultants, faux reportages et discours de haine. L’accusation de discours de haine a par la suite été abandonnée. M. Chouta n’a pas été libéré sous caution et est resté en détention provisoire à la prison de Kondengui depuis lors », peut-on lire dans le communiqué. Par ailleurs, ces organismes exigent la libération conditionnelle de ce dernier en attendant son procès. « La communication demande que les charges retenues contre M. Chouta soient abandonnées ou qu’il soit libéré immédiatement en attendant son procès ». Par la suite, ces organismes donnent les raisons de cette demande de mise en liberté.
« Selon le suivi effectué dans le cadre de Trialwatch, le procès de M. Chouta a été ajourné 16 fois pour diverses raisons, y compris le défaut du plaignant de comparaître devant le tribunal, le défaut par la Cour d’énumérer le cas de M. Chouta ou de localiser le dossier de preuve dans son cas et, à quatre reprises, le défaut par les autorités de le traduire en justice. M. Chouta a déjà été détenu pendant plus de la moitié de la durée totale qu’il passerait en prison s’il était reconnu coupable de toutes ses charges », ajoute le communiqué. A suivre !