Tout comme d’autres réformes qui ont été massivement rejetées par la population mais que ce gouvernement 1 si peu soucieux de démocratie a tenté de faire passer en force (un dossier sur lequel la droite sénatoriale a d’ailleurs sournoisement surenchéri à la faveur de la crise sanitaire), la loi dite de sécurité globale a fait l’objet d’une protestation massive hier en fin de journée, partout dans le pays.
sourceLe fait que des opposants, ardents défenseurs des droits humains (et comme il y en a besoin, en ce moment !) , se soient aussi visiblement mobilisés malgré la crise sanitaire en dit à mes yeux fort long sur la force de leurs convictions à défendre nos libertés fondamentales, que ce gouvernement tant honni bafoue chaque jour un peu plus.
L’une des dispositions les plus contestées est celle concernant le droit ou non de filmer les forces de l’ordre. Ce journaliste que j’apprécie pour son engagement constant contre l’extrême-droite et l’homophobie nous explique très bien pourquoi elle pose problème :
sourceMais ce n’est pas la seule mesure liberticide contenue dans ce texte…
sourceEt comme pour illustrer de cynique et sinistre manière à quel point nous avons raison de nous mobiliser contre cette loi éminemment liberticide, les manifestations d’hier ont donné lieu à d’insupportables scènes de violences policières envers les journalistes…
source… Des violences policières qui, par la grâce de ce gouvernement dont l’hypocrisie et le double discours sont la marque de fabrique la plus probante, n’existeront toujours pas…
source… Puisque ce ne sera, encore et toujours, pas la violence de la police, mais celle des manifestants qui sera montrée du doigt par des médias complaisants bien peu soucieux de déontologie…
source et suiteEt grosse cerise toute moisie sur le gâteau au caca de cette loi si attentatoire à nos libertés fondamentales, ceci :
sourceDécider en haut lieu qui a le droit d’être journaliste ou non, dans l’histoire, cela porte un nom…. Les signes de pré-fascisme décrits par Ugo Paletha ne cessent de s’accumuler ces derniers temps à une vitesse aussi vertigineuse que sidérante. Il est à craindre qu’aux prochaines présidentielles, l’extrême droite estampillée ainsi n’aura plus qu’à cueillir les fruits bien mûrs et pré-mâchés par les macronistes de cette politique funeste… Et s’indigner ne suffit toujours pas. Vivement le temps des actes.
source1 … après celui de Hollande, tout aussi fautif en la matière, que ce soit celle des retraite, ou de la répression policière, comme mes archives ici sont là pour en témoigner. ET je ne suis pas le seul à le penser…. Macron n’est il pas son descendant en ligne idéologique directe, ce petit poussin qu’il a si généreusement couvé dans le nid du PS ?