comme un chien autour d’un pieu
ou plutôt comme – oui plutôt
l’ombre de l’arbre autour de l’arbre
Sans doute il est juste de dire
que ce poème me tient en laisse
Pourtant je lui ressemble trop
et couché quand il est debout
pour ne pas préférer la fable
de l’ombre à l’arbre retenue
Toujours est-il que je m’étrangle
à tirer ainsi sur mes liens
sans très bien savoir si
je suis l’ombre ou le chien
d’un poème dont il reste
à prouver l’existence.
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