La ténosynovite de De Quervain est fréquente et touche principalement la femme, entre 40 et 50 ans, souvent dans un contexte professionnel (secrétaire, coutière, ..) ou sportif (golf).
Signes de la ténosynovite de De Quervain
L’examen clinique retrouve une douleur en regard de la styloïde radiale, reproduite par la palpation et lors de l’inclinaison ulnaire du poignet et de l’abduction du pouce.
Les manœuvres cliniques dédiées sont :
– La manœuvre de Finkelstein : la mise en inclinaison ulnaire du poignet associée à la flexion du pouce dans la paume, les doigts étant repliés dessus, est positive si elle réveille les douleurs ;
– La manœuvre de Brunelli : le poignet est mis en abduction (inclinaison radiale), l’avant-bras étant en prono-suppination neutre, et l’examinateur demande au sujet de porter le pouce en abduction contre résistance.
En cas de positivité, la manœuvre provoque une douleur très vive, souvent avec un cri.
Imagerie
Le bilan complémentaire se limite aux radiographies standard, le plus souvent normale, et à l’échographie qui permet de distinguer le degré de gravité de l’atteinte.
L’IRM est exceptionnellement demandée.
Les diagnostics différentiels sont représentés par le syndrome du croisement, le syndrome de Wartenberg (névrite de la branche antérieure du nerf radial), et l’exceptionnelle styloïde radiale.
Traitement
Le traitement est médical dans un premier temps, associant attelle de repos, physiothérapie et infiltrations de corticoïdes.
L’indication chirurgicale est posée en cas d’échec du traitement médical. Son but est de décomprimer le premier compartiment en ouvrant la poulie de réflexion au moyen d’une voie d’abord longitudinale ou transversale en regard de la styloïde radiale.
Les suites opératoires sont accompagnées par le port d’une attelle antalgique pendant les premières semaines.
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